Voici un guide de prise en main de l’iPad à destination des enseignants qui débutent avec l’outil. Augmenté de vidéos, il constituera une ressource, que j’espère sera précieuse, pour ceux qui se lancent.

Le guide de prise en main

Deux formats pour ce guide, un iBook pour iPad par ici :

Et un fichier PDF succinct :

GUIDE iPad en PDF cliquer ICI

(pas d’inquiétude vous allez être emmenés sur un site hébergeant le pdf avec des popups etc…)

Chaque item est attaché à un lien menant vers la vidéo montrant la manipulation.

Voici la playlist de vidéos. Elle rassemble les vidéos du guide de prise en main mais va aussi plus loin. Vous trouverez ainsi des tutos qui dépassent parfois la seule prise en main.

Raison et objectif

Il me semble utile de préciser ce que recouvre ce document pour le lecteur.

De nombreux départements dotent actuellement des établissements élus de valises d’iPad. Les enseignants bénéficient d’une formation d’une demi journée durant laquelle ils doivent être formés :

• aux premiers pas avec l’iPad (son fonctionnement),
• à l’usage de l’iPad en classe avec les élèves
• à la façon de distribuer et collecter les documents des élèves
• à l’application de gestion de classe En classe
• à quelques activités pédagogiques à réaliser avec les élèves

Autant dire que ce menu à caler dans 3h de formation est extrêmement copieux.

Par acquis de conscience professionnelle, j’ai construit ce document et ses 25 vidéos. Il résume une majeure partie de ce que je propose lors de ces interventions. L’objectif est que les enseignants que je dois former à ce copieux contenu puissent trouver une trace et y revenir si besoin. Je crois sincèrement que même avec toute la bonne volonté du monde, on ne peut retenir autant d’informations même en les pratiquant plusieurs fois, en 3h de temps. 3h auxquelles on ajoute l’accueil, la pause, les digressions inhérentes à une équipe pédagogique et les questions pratiques d’organisation de l’usage des valises iPad au sein de l’établissement. Ces questions ne devraient pas être abordées pendant la formation, or, elles sont à chaque fois soulevées par les enseignants. Je trouve dommage de ne pas proposer quelques solutions.

Usage et…concurrence ?

J’ai choisi de mettre à disposition ce contenu au travers de ce billet et à destination de tout le monde. Au même titre que les vidéos citées dans le document et ci-dessus.

On pourrait, à juste titre, me dire qu’en mettant tout cela à disposition, mon intervention et celle de mes collègues formateurs perd en sens. Tout le contenu de formation devient disponible : pas besoin de mobiliser un formateur ! Ou alors qu’un simple intervenant un peu familier avec l’iPad pourrait utiliser ce contenu et dispenser cette formation sans solliciter un professionnel de la chose.

J’accepterai cette critique mais je répondrai en deux parties..

1.) L’auto-formation : oui mais quelle motivation ?

L’enseignant, comme l’élève, est capable d’apprendre à distance et de s’auto-former sans enseignant/formateur, certes. Dans ce sens, la ressource que je mets à disposition aujourd’hui peut dispenser de l’intervention d’un formateur.

Mais quelle est la motivation de l’enseignant pour s’auto-former ? La plupart des enseignants que je forme dans ce cadre précis ont une appétence modérée pour l’iPad, et des compétences modestes en numérique. D’après moi, rares seront ceux qui iront d’eux-mêmes s’auto-former. S’ils choisissent d’entrer dans le projet (car c’est encore le cas, on leur propose), ils souhaitent être formés par quelqu’un de compétent et qu’un temps soit organisé pour cela.

2.) Contenu « mort » vs partage de pratiques réelles et ancrées dans la pédagogie

Le contenu que je partage dans ce billet est purement technique. Il n’a de sens que s’il est mis en contexte pédagogique.

C’est précisément dans ce cas que le formateur que je suis et les formateurs de l’équipe dont je fais partie font la différence. Nous sommes des enseignants, praticiens, qui officions quotidiennement en classe depuis des années avec cet outil. Lorsque nous intervenons pour former nos collègues, notre posture est celle d’un enseignant qui pratique au quotidien.

C’est là qu’est la différence fondamentale et celle qui donne du sens à notre intervention. Nous parlons aux profs de ce qu’ils connaissent et ce que nous leur proposons est le fruit d’années d’expériences, de réussites, d’échecs, de digestion de tentatives et d’expérimentations.

Cette expérience de terrain ne peut être substituée par un contenu informatif mort ou par un intervenant tiers qui n’a pas ce vécu en classe.

Débat ?

Cela étant, dit, le débat est ouvert et je ne suis pas contre rendre tout ce contenu semi-privé. C’est à dire en accès limité aux collègues que je forme.

ÉDIT : au vu des retours sur la v1 de ce guide de prise en main sur les réseaux, il semble qu’il soit bien utile !