J’ai eu l’immense honneur d’être convié à intervenir lors d’Eidos64 le 25 janvier 2017 aux alentours de Pau. Voici ma présentation et mon retour !
Eidos64 c’est quoi ?
Eidos64 est le forum des pratiques numériques pour l’éducation. La matinée, à laquelle je n’ai pu participer, laissait la place à Eric Tardif et André Giordan dont les interventions ont été relayées sur les réseaux et compilées par ici. On trouve également pas mal de retours sur le site d’Eidos lui même par ici.
Mais qui dit pratique dit praticien, c’est là ce qui m’a le plus marqué. L’après midi est scindée en trois temps d’ateliers. Une petite vingtaine d’ateliers par tranche horaire se déroulent simultanément, soit quasiment une soixantaine d’ateliers !! La plupart animés par des praticiens et au plus près des questionnements et pratiques pédagogiques actuelles. Une richesse inouïe !
Le thème de cette année, intitulé « L’élève hacker de son apprentissage : savoir connecter ses neurones » a donc été décliné sous des formes variées, touchant tous les niveaux et matières.
Première expérience donc et franchement super impressionné par la quantité et la qualité des intervenants. Vivement l’année prochaine !
Hacker l’évaluation : essayer jusqu’à réussir
Mon intervention tournait autour de l’évaluation. Je m’excuse pour les participants, je n’ai pas été très brillant ! Cela dit, je vais tenter de me rattraper dans ces quelques lignes en rappelant les idées fortes de ma présentation.
L’évaluation telle qu’elle est souvent pratiquée (d’après mes observations et mon vécu en tant que parent) est quasiment pratiquée exclusivement de façon sommative. Je constate également une recrudescence des évaluations surprises. Le problème majeur pour moi est que l’élève est dans un processus d’apprentissage et d’acquisition de compétences. Chaque élève apprend à son rythme et est emprunt aux aléas de la vie : incompréhension, étourderie, maladie, retard…faisant qu’il peut rater une évaluation. Seulement l’évaluation est définitive et la note non évolutive, la note peut vite devenir une sanction au lieu d’être une mesure de l’état d’acquisition. Ma proposition est donc d’utiliser le numérique pour permettre une évaluation plus fréquente, différenciante et permettant la seconde chance (ou plus, au cas par cas).
Voici ma présentation. Il n’est pas impossible qu’une vidéo arrive dans quelques temps à ce sujet !